1948

Gabrielle Bossis, Lui et moi. Entretiens spirituels, Beauchesne, 1949, Parigi, Francia.

1678. [IV, 183] — 11 mars 1948. — Heure sainte.

Considère-Moi. J’ai tant de visages.. Un homme, tu le sais, a ses tristesses et ses joies dans les petits événements de la terre.

Un Homme-Dieu, c’est la même chose, mais avec Son regard plus long, puisqu’éternel et avec un Coeur plus multiple, puisqu’il a tous les vôtres dans le Sien.

Et ce n’est pas une figure, Ma Fille. Je porte véritablement en Moi chaque âme, l’enveloppant dans un poids d’Amour. Mais vous ne voyez pas que Je vous porte. Vous ne savez pas le poids d’amour..!

Cependant, les souffrances de Ma Passion font la preuve. Contemple Mon Visage douloureux. Tu as le temps ? Tu peux y penser un peu? Ce sera comme le doux linge de Véronique; elle Me le tendait et d’une main, Je l’appuyai sur Ma Face, lui en laissant l’empreinte.

Ne crois-tu pas qu’à toi, qui M’offres ton esprit, Je vais l’imprégner du Mien pour que tu Le donnes aux autres afin, que tout, en vous, soit un profit pour tous?

Plus tu donnes, plus Je te donne.

Aie, chaque jour, des héritiers nouveaux de l’héritage que tu as reçu le matin. Alors, tu contempleras Mon Visage joyeux.

Lorsque les Apôtres revenaient, contents, Me rendre compte d’une Mission, lorsqu’ils avaient des mots comme: “Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant”, ou bien: “A qui irions-nous, Seigneur?”, Ma joie était grande.

De même, aux conversions des coeurs s’humiliant devant Moi, adore Mon Visage heureux. Et dans le cours de cette journée, pense aux ombres et aux rayons qui passaient sur Mes traits au cours de Mes journées à Moi,

Adore-les. Guette les émotions de ton Grand Ami. »

Gabrielle-Bossis

11 marzo 1948. Ora santa.  «Considerami. Ho tanti volti… Un uomo, lo sai, ha le sue tristezze e le sue gioie nei piccoli avvenimenti della terra. Per un uomo-Dio è la stessa cosa. Ma con uno sguardo più lungo, perché eterno, e con un cuore multiplo, perché ha tutti i vostri nel Suo. E non è una metafora, figlia Mia. Porto veramente in Me ogni anima, avvolgendola in un peso d’amore. Ma non vedete che Io vi porto. Non sapete il peso d’amore…! Tuttavia, le sofferenze della Mia Passione ne sono la prova. Contempla il Mio viso doloroso. Hai il tempo? Puoi pensarci un poco? Sarà come il dolce telo della Veronica: lei Me lo tendeva con una mano, Io lo appoggiai sulla Mia faccia, lasciandovi l’impronta. Tu mi offri il tuo spirito: non credi che stia per impregnarlo del Mio perché tu lo doni agli altri, affinché tutto in voi sia un profitto per tutti? Più tu doni, più Io ti dono. Abbi, ogni giorno, eredi nuovi per l’eredità che hai ricevuto al mattino. Allora, contemplerai il Mio volto gioioso. Quando gli apostoli ritornavano, contenti, a rendermi conto di una missione, quando avevano delle parole come: ‘Tu sei il Cristo, il Figlio del Dio vivente’, o anche: ‘Da chi andremo, Signore?’, la Mia gioia era grande. Allo stesso modo, adora il Mio volto. E nel corso di questa giornata, pensa alle ombre e ai raggi che passavano sui Miei tratti lungo le Mie giornate. Adorali. Scruta le emozioni del tuo grande amico».

Gabrielle Bossis, Lui e io, Marietti, 2012, IV-183.

Segnalato da Cristina

 


GUTE-URLS

Wordpress is loading infos from clicart

Please wait for API server guteurls.de to collect data from
www.clicart.it/giacomo/Displa...