Alfred Monnin, Le curé d'Ars: vie de Jean-Baptiste Vianney, Charles Douniol – Libraire éditeur, pp. 343-344, 1864, Parigi, Francia.
Il semble qu’en l’absence de son Vicaire Notre-Seigneur vient lui-même sur la terre; il reprend son humanité pour se montrer aux hommes. Car vous savez ce nouveau miracle qui vient d’arriver à Rome: on avait exposé le voile avec lequel la Véronique a essuyé la sainte face de Notre-Seigneur, mais qui était presque effacée par le temps. Pendant que les cardinaux étaient agenouillés devant cette divine image, on a vu reparaître toute la sainte face, triste, répandant des larmes. Il y en a qui ne voudront pas le croire: faites distinguer les couleurs à un aveugle ! Par cette apparition et ces larmes, Notre-Seigneur disait aux cardinaux: « Où est mon fils, votre père? on l’a chassé; où est-il? » Comme Marie disait à saint Pierre après la mort de Jésus: « Où est votre père et mon fils ? Je ne le vois plus ». Notre-Seigneur a pleuré son Vicaire, comme un père qui a perdu son fils, comme un époux qui a perdu son épouse; il a fait ce miracle en faveur du pape. Combien il faut qu’il soit saint! Aussi, quelle aumône agréable à Dieu que de donner au pape! Vous aurez toujours des pauvres parmi vous, mais vous n’aurez pas toujours l’occasion de donner au Saint-Père. Vous aurez part à ses saintes prières. Notre-Seigneur à toujours montré de la déférence pour son Vicaire : il est le dépositaire de tous ses trésor. Aussi nous ne pouvons rien faire de plus agréable à Dieu que de prier pour lui, jusqu’à ce qu’il soit rentré dans ses Etats. C’est ce que Jésus-Christ nous demande par ses larmes ».
Segnalato da Manu
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