Teresa del Bambin Gesù del Volto Santo, Vivre d'amour, in Poésies de Sainte Thérése de Lisieux, 1895-1896.
Vivre d’Amour (inizi 1895)
Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face
C’est obtenir des pécheurs le pardon
O Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom
Il 6 agosto del 1896, festa della Trasfigurazione, Teresa compone questa Consacrazione al Volto Santo, associando a sé anche le due novizie che seguiva, una delle quali era la sorella Celine.
Ô Face adorable de Jésus ! Puisque Vous avez daigné choisir particulièrement nos âmes pour Vous donner à elles, nous venons Vous les consacrer.
Il nous semble, ô Jésus, Vous entendre nous dire : « Ouvrez-moi, mes sœurs, mes épouses bien-aimées, car ma Face est couverte de rosée, et mes cheveux sont humides des gouttes de la nuit ». Nos âmes comprennent Votre langage d’amour ; nous voulons essuyer Votre doux Visage et Vous consoler de l’oubli des méchants. À leurs yeux, Vous êtes encore « comme caché … ils Vous considèrent comme un objet de mépris ! »
Ô Visage plus beau que les lis et les roses du printemps, Vous n’êtes pas caché à nos yeux !
Les larmes qui voilent Votre divin regard nous apparaissent comme des diamants précieux que nous voulons recueillir, afin d’acheter, avec leur valeur infinie, les âmes de nos frères.
De Votre bouche adorée, nous avons entendu la plainte amoureuse. Comprenant que la soif qui Vous consume est une soif d’amour, nous voudrions, pour Vous désaltérer, posséder un amour infini !
Époux bien-aimé de nos âmes ! Si nous avions l’amour de tous les cœurs, cet amour serait à Vous … Eh bien, donnez-nous cet amour, et venez Vous désaltérer en Vos petites épouses.
Des âmes, Seigneur, il nous faut des âmes ! Surtout des âmes d’apôtres et de martyrs ; afin que, par elles, nous embrasions de Votre amour la multitude des pauvres pécheurs.
Ô Face adorable, nous saurons obtenir de Vous cette grâce ! Oubliant notre exil, sur les bords des fleuves de Babylone, nous chanterons à Vos oreilles les plus douces mélodies. Puisque Vous êtes la vraie, l’unique patrie de nos âmes, nos cantiques ne seront pas chantés sur une terre étrangère.
Ô Face chérie de Jésus ! En attendant le jour éternel, où nous contemplerons Votre gloire infinie, notre unique désir est de charmer Vos yeux divins, en cachant aussi notre visage, afin qu’ici-bas personne ne puisse nous reconnaître … Votre regard voilé, voilà notre ciel, ô Jésus !
Al Volto Santo – Io sono il Gesù di Teresa (estate 1896)
Ô Face adorable de Jésus, seule Beauté
qui ravit mon cœur, daigne imprimer en moi
Ta divine Ressemblance, afin que Tu
ne puisses regarder l’âme de Ta petite
épouse sans Te contempler Toi-même. Ô mon
Bien-Aimé, pour ton Amour, j’accepte de ne pas voir
ici-bas la douceur de Ton regard, de ne pas
sentir l’inexprimable baiser de Ta bouche,
mais je Te supplie de m’embraser de ton Amour,
afin qu’il me consume rapidement et fasse
bientôt paraître devant Toi : Thérèse de la Sainte Face.
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